Cahiers Robinson, n° 52. La littérature de jeunesse, de la maternelle à l'université
La littérature de jeunesse de la maternelle à l'université
Longtemps considérée comme une propédeutique à la lecture de la « vraie » littérature, les livres pour la jeunesse sont désormais lus pour eux-mêmes, pour leurs qualités propres, quelquefois jugées supérieures à celles de la lecture adulte.
Cette légitimation par les instructions officielles, malgré ses hauts et ses bas, a suscité un intense travail de découverte et de recherche dans les instituts de formation, avec des orientations contrastées, la perspective didactique se nourrissant désormais de la reconnaissance des « pouvoirs de l'enchantement » (selon la formule d'Anne Besson, Les Pouvoirs de l'enchantement).
La littérature de jeunesse occupe aussi une place de plus en plus importante dans les facultés de lettres, au prix sans doute de deux stratégies qui pourraient paraître contradictoires, d'une part la promotion d'un « mauvais genre » venant bousculer les programmes académiques, d'autre part la validation de livres qui font oeuvre et qui méritent d'être retenus pour leurs qualités esthétiques (y compris celles de l'image, qui n'est plus simplement illustration) et pour leur aptitude à éveiller la pensée.
Largeur : 16.0 cm
Epaisseur : 1.7 cm