
Rayonnement : comme le cèdre du Liban
Parler du chant grégorien, c'est parler de plus dix siècles de musique, même si le « vieux fonds » a été fixé dans les grandes lignes à la fin du VIIIe siècle dans la région de Metz (voir vol. 1). Certains grands chefs-d'oeuvre gallicans demeureront, tel le répons Tenebrae factae sunt du Vendredi-Saint, interprété ici par le Deller Consort.
Le rayonnement du chant grégorien se mesure par la vitalité de ses compositions jusqu'au XIIe siècle, avec les tropes, les séquences et les répons, la création du chant cistercien, ainsi que par son rôle fondateur dans l'essor de la polyphonie, en lien subtil avec l'apparition de l'architecture gothique. Nous en écouterons des exemples avec des chants de Noël par la Schola Hungarica et l'ensemble Organum, qui interprétera également un répons cistercien. Plus tard, les compositeurs de chant religieux s'affranchiront du chant grégorien avec les conduits, puis les motets. Nous entendrons les ensembles Anonymous 4 dans un conduit et une séquence (XVe s.) et Audite Nova dans quatre motets de Maurice Duruflé (XXe s.).
Les exemples musicaux illustreront les quatre dimanches de l'Avent et la Fête de Noël, avec des mélodies joyeuses et inspirées !
(sous réserve de confirmation)
Largeur : 14.0 cm
Epaisseur : 0.9 cm