La mort et la vie future
Maurice Magre (1877-1941) fut un auteur précoce et prolifique qui débuta par la poésie. Après une jeunesse durant laquelle il brûla la chandelle par les deux bouts, il gagna ses lettres de noblesse avec des ouvrages qui attirèrent l'attention des critiques littéraires. Il en vint à se passionner pour les traditions occitanes, il y puisa d'ailleurs l'inspiration pour son roman historique Le Sang de Toulouse, consacré au catharisme. Lorsque Magre lu l'oeuvre d'Helena Blavatsky, ce fut une révélation qui l'amena à s'intéresser à toutes les branches de l'ésotérisme (sous leurs formes occidentales et orientales). Il adhéra au bouddhisme, tout en étant Martiniste et il se rendit aux Indes en 1935 afin d'y rencontrer le sage Sri Aurobindo. Ses études assidues sur les traditions hermétiques, sur le bouddhisme, l'hindouisme nourrirent ses réflexions sur la mort et la survivance de l'âme dont il fit la synthèse dans son livre La Mort et la Vie future.
« Après beaucoup de lectures et beaucoup de méditations... je vis que depuis le commencement du monde, les hommes les plus sages et les plus avisés de l'humanité étaient arrivés aux mêmes conclusions. Les saints, les mystiques, et un grand nombre de philosophes... étaient tombés d'accords... sans qu'ils eussent communiqué entre eux. Avec des détails différents ils faisaient tous de la vie future une description semblable... Or, lorsque je me fus rendu compte de cette impressionnante concordance, je vis qu'elle était appuyée par quelque chose de puissant et d'irréductible qui était une certitude intérieure. »
Maurice Magre
(sous réserve de confirmation)
Largeur : 16.0 cm
Epaisseur : 2.1 cm