L'intendant des bâtiments : point d'équilibre des degrés de perfection du rite écossais ancien et accepté
L'Intendant des Bâtiments
Parmi les degrés de Perfection du Rite Ancien et Accepté, certains, semble-t-il, recueillent moins la faveur de l'intérêt que d'autres. Et pourtant, si l'on se donne la peine de s'y attarder, on découvrira bien vite que chaque degré, dans les étapes de la progression initiatique, joue un rôle dont l'importance n'apparaît pas toujours aussi évidente de prime abord. Cela semble le cas, en particulier, du 8e degré, celui d'Intendant des Bâtiments, quelques fois appelé Maître en Israël, ou encore Écossais des trois JJJ. Ce degré, par ailleurs, n'a pas toujours eu bonne presse dans la littérature maçonnique. Comme la plupart des degrés de Perfection du Rite Écossais Ancien et Accepté, le huitième d'entre eux puise son origine dans le manuscrit rédigé par Henry Andrew Francken en 1783. Ce manuscrit en constitue donc une des bases essentielles. Le présent essai se propose dès lors de vérifier, sur base de ce manuscrit, si ces diverses critiques au sujet du 8e degré sont fondées ou non. Mais, pour en apprécier la pertinence éventuelle, l'auteur retrace préalablement les grandes lignes et les faits marquants de son rituel. Il s'interroge ensuite sur la place qu'il occupe dans l'économie générale des grades de Perfection du 4e - voire des 2e et 3e degrés - au 12e degré. Pour mener à bien ce travail, sa genèse et son évolution dans l'histoire de l'écossisme seront également abordées. Chemin faisant et si l'on envisage les degrés de Perfection du point de vue de la construction du temple, l'on découvrira non seulement que l'Intendant des Bâtiments, en forme le véritable point d'équilibre, mais qu'il recèle aussi des trésors insoupçonnés.
(sous réserve de confirmation)
Largeur : 16.0 cm
Epaisseur : 0.6 cm