Vampires : cinéma, littérature, beaux-arts, séries
Les vampires hantent l'histoire du cinéma depuis ses débuts, comme ils ont hanté la littérature et les beaux-arts en y faisant des apparitions troublantes et fulgurantes.
Dracula, Carmilla, Orlok, Nadja, Lestat de Lioncourt, Edward Cullen, l'Eve de Jim Jarmusch... les visages des nosferatus (les non-morts) changent, mais leur présence fascine toujours les artistes, prouvant l'étrange plasticité du mythe originel dont on observe ici toutes les facettes.
En premier lieu, l'amour fou, « for ever and ever », confronté à son versant sombre, la dévoration érotique. Mais aussi la jeunesse confrontée à l'immortalité, l'innocence à la décadence, la dépendance à la liberté. La violence, enfin - « it's about power », dit Buffy, c'est une question de pouvoir. Le vampire, marginal, libertaire, déstabilise le corps social, détruit les codes bourgeois, met au défi le cinéma, art de la lumière, par sa nuit interminable. Aujourd'hui, le vampire est cool, il accepte de faire naître le rire autant que le désir - quelle forme prendra-t-il demain ?
(sous réserve de confirmation)
Largeur : 20.0 cm
Epaisseur : 2.7 cm